lundi 25 janvier 2016

Coloriage : who let the dogs out ? Wolfen vs dog warrior / Rackham vs Ral Partha

"- Tiens, tu pourrais pas me tiger mes vieilles figurines ?
- Ben si. Aucun problème, c'est quoi ?
- Boarf, des vieux wolfens...
- Ah ouais, certains datent même de l'époque de la v1 de Confrontation. Wahou...
- Humm. J'ai aussi des vieux trucs récupérés de l'époque de mon frère. Je sais plus trop ce que c'est, je crois qu'il y a du Cyberpunk, des trucs comme ça."
Le clan Wolfen de la Meute Hurlante, exemple parfait de la créativité et du savoir-faire qui régnaient chez Rackham.
Autant le dire, les wolfens ne sont pas encore tous tigés. Par contre, le soir-même en farfouillant dans le matériel laissé par mon comparse je suis tombé sur des vieilleries en plomb de l'époque de mes jeunes années dont un "dog warrior" de 1983 d'après le socle (appelons-le comme ça, je n'ai pas retrouvé sa trace dans les catalogues Ral Partha de l'époque, avis aux spécialistes et aux connaisseurs). Tant qu'à être dans les bêtes à poils, il n'y avait pas de raison qu'un wolfen ne reçoive pas de peinture. Comme quoi, l'inflation n'est pas qu'un mythe : 1983-2003, le combattant canidé a pris du poids... et du poil.

lundi 18 janvier 2016

Promenade ludique : Convention des Nerviens

Ce week-end se tenait la Convention des Nerviens. Coincé entre moult obligations, j'ai pu y faire un tour, même si le passage fût rapide et tardif. On évoque jamais assez la qualité et la pertinence des propositions défendues par des passionnés et des joueurs motivés, partageurs et engagés, de celles qui permettent les rencontres ouvrent des perspectives et donnent à voir des participants enthousiastes, des passionnés et des vrais talents. Celle-ci, pour discrète qu'elle soit, mérite toutefois le détour. Les agendas ne permettant pas toujours de participer activement à ce genre de rendez-vous, force est malgré tout de constater qu'il est en effet des organisateurs doués et chaleureux et des clubs qui gagnent à être connus. Visite en mode Grouchy...
La menace allemande plane sur les champs de bataille de la Somme...

vendredi 15 janvier 2016

Coloriage : le jour le plus long, peindre 80 figs en un mois

Jouer, c'est bien. Jouer peint, c'est mieux. Quand on pratique des jeux d'escarmouche à base de bandes relativement restreintes, ça ne pose pas trop de souci : la dynamique de peinture est entretenue par le jeu. On démarre avec une poignée de personnages et le temps avançant, quand les bandes grandissent, il suffit d'ajouter une à une les nouvelles recrues, ce qui n'impose pas un rythme délirant et permet de se faire plaisir, surtout quand on a un temps limité pour peindre. Pas étonnant dès lors que les jeux proposant un nombre de figurines réduit aient depuis longtemps ma préférence. Du Confrontation de Rackham jusqu'à Frostgrave en passant par l'indémodable Blood Bowl, une quinzaine de figurines n'est pas une si grosse montagne de gris même pour un peintre du dimanche comme moi. Avec le rythme pépère de celui qui peint comme un gros amateur et doit partager son temps avec la famille et le boulot, ça reste faisable sur un mois. Oui, la productivité de certains stakhanovistes de la fig, capables de peindre cinq fois ça en à peine deux fois plus de temps continue à me fasciner...
L'Empire se mobilise pour défendre ses frontières. Il fa falloir s'organiser pour que tout le monde soit prêt dans les temps !

lundi 11 janvier 2016

Interview : il reste de la glace, complément d'interview de Joseph McCullough, auteur de Frostgrave

Après la réception de l'ouvrage de Frostgrave, je me suis décidé à prendre contact avec son auteur pour discuter un peu du jeu et réaliser une petite interview qui a fini par atterrir dans les pages du Blogurizine 22 sorti voilà quelques jours (j'en profite d'ailleurs pour remercier son équipe en général, son dynamique et sémillant rédac' chef, son monteur talentueux et ses pin-up avenantes). Quelques questions étaient restées dans les cartons, parce que tournant moins autour du jeu et plus autour du parcours et des influences de Joseph McCullough. Je pense malgré tout qu'elles restent intéressantes pour qui s'intéresse au jeu ou est un peu curieux.
"Qui m'a piqué mon fond de teint ? Déconnez pas les gars, j'ai une tête de cachet d'aspirine !"
La version Frostgrave du nécromant, un type toujours jouasse et chaleureux, le coeur (des autres) sur la main.
On y apprend que les lectures enfantines restent l'idéal pour élargir l'horizon (allez donc éteindre cette télé bruyante !), que Donjons & Dragons a décidément largement irrigué la culture des années 80 et que les auteurs aussi achètent plus qu'ils ne peuvent peindre. Quelque part, c'est rassurant, en tout cas, c'est instructif.

mardi 5 janvier 2016

Interview : Minus, conquérir le monde, une figurine à la fois

Arpenteur au long cours de l'interweb, sa présence numérique investit nombre de forums et sites consacré au hobby et à la figurine où son talent de peintre fait merveille. Le sieur Minus, prince du violet et de ses marches, a bien voulu répondre à quelques questions sur son parcours de joueur... et de peintre.
Tombé les deux pieds dans le jeu made by GW, il préfère aujourd'hui investir le champ des jeux d'escarmouche, pour lesquels il peint bien et beaucoup. Son blog, outre le ton léger et accueillant qu'il emploie, fourmille ainsi de figurines issues de nombreuses gammes, des plus connues aux moins réputées; offrant aussi aux curieux, un joli regard sur des univers variés et explorés avec talent et sans a priori par un joueur détendu, un peintre aguerri et un photographe talentueux.
Petit par le pinceau, l'homme (par ailleurs modeste), de façon sans doute moins tapageuse que d'autres hobbyistes, a su se faire un nom que l'on oublie guère. Un bonne nouvelle, tant sa démarche curieuse et décontractée prouve largement que loin de n'être qu'une affaire de champions, la peinture de figurines et le jeu (comme pas mal d'autres choses en fait) restent avant tout une affaire de passion et de persévérance. Je mouche ma bougie et je range ma plume pour laisser les images et les réponses de Minus parler pour lui.