lundi 20 juillet 2015

Tuomas Pirinen : Mordheim, 15 ans après (notes de conception) et interview

Tuomas Pirinen, tout bon hobbyiste le connaît, sans forcément le savoir. Créateur du célèbre Mordheim et auteur de la sixième édition des règles de Warhammer Fantasy Battle, l'homme a aussi marqué le jeu vidéo en travaillant notamment pour Ubisoft ou Electronic Arts. À l'occasion de l'ouverture récente de sa page facebook, il a publié plusieurs articles fort intéressants dont un relatif à la naissance du jeu d'escarmouche Mordheim peu avant l'an 2000 (ainsi qu'un regard très argumenté sur Age of Sigmar). Après un échange des plus sympathiques, il m'a permis de traduire ses mots la première partie de cet article) et de lui poser quelques petites questions (la seconde partie, étonnant, non ?). Une interview passionnante et éclairante sur ce qui fit l'un des plus passionnants jeux d'escarmouche fantastique. Qui plus est, Tuomas Pirinen y redit l'importance d'une bonne histoire dans les affrontements et évoque sans langue de bois ses choix, et les raisons qui les conditionnèrent. Plongée dans les pensées de l'homme qui inventa l'une des cités les plus marquantes du médiéval fantastique aux côtés d'Imrryr de Melniboné, d'Ankh'Morpork, de Minas Tirith, j'ai nommé Mordheim, la Cité des Damnés...

Mordheim, une ville, un jeu et des souvenirs par dizaines pour quiconque y a mis le pied

vendredi 10 juillet 2015

Interview : Rafael Navajas Monio de RN Estudio discute de l'actualité et les projets de son équipe


C'était l'époque où Jeux Descartes, alors traducteur et distributeur de la deuxième édition de Blood Bowl en France proposait un lot de trois jeux à des prix défiant toute concurrence. Les deux autres ont disparu dans les limbes de la ludothèque familiale, mais Blood Bowl devait rester l'un de mes plaisirs ludiques favoris. Jeu passionnant qui malgré son abandon par Games Workshop n'a jamais quitté le coeur de beaucoup de joueurs (il suffit de voir le nombre d'évènements encore organisés aujourd'hui autour du jeu en France et dans le monde), Blood Bowl reste également un terrain d'expression formidable pour nombre de producteurs de figurines qui se font un plaisir de sortir des sculptures magnifiques et actuelles pour la grande variété d'équipes imaginées par Games Workshop. Cap au sud donc pour cette nouvelle interview : puisqu'on s'intéresse cette fois aux camarades espagnols de RN Estudio. Après quelques mots relatifs à leur dernière campagne de financement, et puisqu'une nouvelle est en cours (pour financer 4 équipes cette fois), je me suis dit qu'il serait intéressant de tenter de découvrir un peu l'envers du décor et de faire plus amplement connaissance avec une équipe espagnole dont le travail se révèle aussi réussi que prometteur (allez donc voir en fin d'article, pour découvrir des photos des figurines). Très aimablement, Rafael Navajas Monito a accepté de répondre à mes questions : quand un Français et un Espagnol se parlent dans la langue de Shakespeare, voilà donc ce que ça donne.

Où l'on apprend le secret des Espagnols pour produire des belles figurines, les recettes d'une campagne de financement participatif réussie et où se révèle un projet jusque-là tenu secret.

4 teams de 16 joueurs actuellement en cours de financement sur Indiegogo : RN Estudio ne fait pas les choses à moitié

mardi 7 juillet 2015

Pourquoi Warhammer : Age of Sigmar n'est pas le jeu que vous attendiez (et pourquoi il pourrait bien être ce que vous n'attendiez pas)

L'interweb bruisse de hauts cris et de rumeurs, de soupirs et de déclarations fracassantes depuis peu à propos de la sortie de Warhammer : Age of Sigmar, la nouvelle itération d'un jeu héroïque-fantastique made by Games Workshop qui semble prendre le monde ludique autant à contrepied qu'à rebrousse-poil. Conspuée pour sa simplicité, son manque d'équilibre ou son look, la nouvelle proposition ludique de GW fait couler beaucoup d'encre numérique, et c'est bien normal. Leader historique d'un marché de niche qui s'est beaucoup morcelé ces dernières années, la firme anglaise se devait de réagir face à la multiplication des propositions ludiques et à l'affaissement progressif mais continu des ventes de son jeu historique Warhammer Fantasy Battle.

En Lustrie, les Hommes-Lézards ont senti le coup venir, ils se sont barrés en laissant les skavens dans la merde. Pour être sûrs de ne pas être ennuyés, ils ont même changé de nom.

lundi 6 juillet 2015

Interview : Esprit évoque Red Button's Nation

Mad Max a fait un retour fracassant sur les écrans de cinéma, Fallout va reprendre vie sous peu : le post-apo a le vent en poupe ces derniers temps. Heureuse coïncidence, le créneau, peu occupé sur les tables de jeu, connaît un beau regain d'intérêt à travers la récente publication gratuite de Red Button's Nation, jeu post-apo amateur et gratuit né dans la tête de Samy "Esprit" Maronnier, joueur curieux, peintre prolifique et hobbyiste des plus sympathiques.
Après l'avoir raté lors du récent Convention Day, l'heure me paraissait venue de faire un peu plus connaissance avec un confrère respecté, inventif et diablement productif. De l'idée à la table, le monde de la figurine recèle quelques joyeuses pépites, RBN et son créateur en font partie. Armez les shotguns, vérifiez vos réserves de carburant, enfilez vos lunettes de soleil et filons dans le sillage de ce guerrier de la route.

Où Esprit dévoile son secret pour peindre rapidement, évoque ses inspirations pour RBN, son amour de l'éclectisme ludique et ses projets créatifs


Dans un lointain futur, il n'y a que la guerre. En fait c'est pas si lointain et on se bagarre juste pour la bonne cause : survivre. Welcome to Red Button's Nation !