mardi 30 juin 2015

Interview : Jérôme "Whispe" Labadie parle de Fury : Outburst Control !

Furie ! devenu Fury : Outburst Control ! Deux noms, une philosophie. Du vent frais sous les tuniques des guerriers d'Esialdès et sur les tables de jeu françaises.
Furie, ça vous parle ? Et Fury : Outburst Control ! Deux noms pour un jeu français discret mais peaufiné sur l'établi d'un créateur entreprenant et inventif. A l'heure où la deuxième campagne de financement participatif autour du jeu bat son plein, Jérôme Labadie aka Whispe, peintre prolifique, créateur habité et interlocuteur passionnant parle de son jeu, de son parcours et de ses projets avec une décontraction non feinte et une bonne humeur contagieuse. Tout ça en bossant comme un damné et en attendant la naissance d'une mini-Whispe pour bientôt.
Quand en plus il vous parle de la qualité des jeux français de son parcours de rôliste éclectique et de ses inspirations, ça vous donne presque envie de déménager près de chez lui. Pas besoin toutefois, dans les méandres de l'interweb ludique, le zigue est aussi une dynamique force de proposition et un forcené de la créativité. Morose la France ? Attrapez vos armes et accumulez la furie, Whispe est là pour rester. Et c'est tant mieux.

vendredi 26 juin 2015

Jouer avec des enfants : épisode 1, le matériel

Ado, on bave devant les rangées de blisters et les catalogues des quelques éditeurs de figurines à occuper la place (laquelle se résume souvent à un bout de rayon dans le magasin de jeux de société/jeux de rôles du coin). Adulte, on accumule davantage de petits bonhommes pour garnir les étagères de l'appartement puis, pour les plus chanceux, de la maison (voire de la cave). Parent, on apprend à mettre tout ça en hauteur pour éviter les manipulations dangereuses (jouet 'non recommandé aux enfants de moins de 36 mois' inside) puis, un jour on fait face à l'inévitable question : "dis papa, je peux jouer avec tes petits bonshommes ?". Souvent, elle tombe bien, parce qu'elle rejoint une envie (bien naturelle, je vous rassure) de partager ses centres d'intérêts avec sa progéniture. Sauf que lui faire avaler un bouquin de règles, aussi petit soit-il relève le plus souvent de la gageure. Heureusement, les années 90 et l'étonnante profondeur des tiroirs familiaux sont là.
Le format, les figurines et l'univers médiéval-fantastique d'Heroquest sans en avoir la saveur. Les Héros de l'Oeil Noir, le Canada Dry du jeu de société avec figurines des années 90.

lundi 22 juin 2015

La Guerre au Garage : interview

La Guerre au Garage, j'en ai déjà un peu parlé, tout le monde connaît (si ce n'est pas le cas, dépêchez-vous d'aller découvrir cette chaîne Youtube). Mais on connait moins les deux intrépides joueurs / modélistes / réalisateurs / copains qui sont derrière. Suite à la récente diffusion du septième numéro consacré au système Warmachine/Hordes, l'un des deux compères, Rémi alias "Run" a bien voulu se prêter au jeu des questions/réponses avec beaucoup de sympathie et d'honnêteté. On y découvre un duo de passionnés, motivés par une envie commune et soucieux de produire un travail de qualité. Des joueurs plein d'enthousiasme pour les belles figurines et les systèmes riches mais aussi des pères de famille pas oublieux des questions économiques dictées par leur exigence de qualité. Des types très sympas dont le travail et le dynamisme communicatifs gagnent à être connus. Quand, en plus, ils vous parlent de jouer à Battle sans céder aux sirènes consuméristes que fait hurler GW autour de l'Âge de Sigmar et qu'ils montent des forces Warmachine pétries de splendides conversions bien senties, on se dit que le hobby reste rempli de gens bourrés de bon sens et de talent. Entre Olive et Tom, Starsky et Hutch, Tif et Tondu ou Gotrek et Félix, il faudra désormais ajouter les noms de Mat & Run.


Où l'on apprend que les maîtres de la Guerre au Garage ont des tuyaux bien remplis, des familles compréhensives, du talent plein les doigts et des envies plein la tête


La solitude du modéliste le soir dans son garage ;) Et sa superbe armée d'elfes noirs. 

jeudi 18 juin 2015

Gorkamorka 2015 : Clone Wars

Bien avant l'océan de possibilité hobbyistiques offert par les kits les plus récents, il fallait se contenter de combattants monoblocs et monoposes, plus simples à produire mais cauchemardesques lorsqu'il s'agit de personnaliser l'un ou l'autre. Vue la horde de gretchins 'ancienne époque' dont je disposais pour mon projet Gorkamorka 2015, il me fallait trouver un moyen de les personnaliser au moins un peu. Sans fournir d'énorme travail de modification (parce que je ne suis pas du tout un grand convertisseur, surtout quand il s'agit de charcuter délicatement une figurine monobloc), quelques rabiots d'armées orcs (et quelques autres) et un peu de colle firent parfaitement l'affaire, histoire de donner à la petite bande un look un peu moins uniforme : on n'est pas en Corée du Nord tout de même. Et je vois mal les gobelins marcher au pas de l'oie en rang d'oignons.
Pour mémoire, voilà ce qu'il en était à la sortie du carton. Une bonne quarantaine de clones parfaits et sans guère d'âme.

lundi 15 juin 2015

Mondes sur tables : promenades ludiques et rendez-vous manqués

Dans les méandres de l'interweb, il se trouve de tout, le pire, et le meilleur. Comme le pire n'exerce que peu d'attrait sur moi, j'évoquerai le meilleur. A l'instar de nombre de confrères, les étagères et les cartons oscillent toujours entre du pas peint/presque peint/peinture entamée/peint/jamais déballé/à vendre... Or donc, ayant dans ma pile quelques anciennes références Confrontation à vendre, j'ai fait affaire avec un sympathique confrère qui, au détour d'une conversation rapide mais riche, m'avoua être tombé dans Batman the Miniature Game autour duquel je tourne depuis quelque temps comme une mouche autour d'un fruit blet. L'adresse de son blog aux longues oreilles en main, j'ai donc pu me plonger dans la lecture des règles traduites par ledit rongeur avec grand plaisir... Prévenante, la bête aux dents longues (et à la barbe fournie !) a même inclus des petits conseils d'achat pour débuter sans se ruiner dans le jeu. Voilà qui n'aidera pas à restreindre le budget du mois de juin...
Une imposante table de Warhammer 40K. Tyranides contre Space Marines. Comment dit-on chez Shakespeare : "the elephant in the room" ? ;)

vendredi 12 juin 2015

Coloriage : Space Hulk

Emporté par les possibilités ludiques et l'évasion que représentaient les figurines (dans la foulée des jeux de rôles et des jeux de plateau), elle se sont longtemps accumulées sans guère prendre de couleurs. Les jeux défilaient dans les vitrines, d'autres rejouaient d'épiques affrontements galactiques, des batailles entre guerriers modifiés génétiquement et horreurs surgis des tréfonds de l'espace tandis que sur un coin de table de cuisine, s'enchaînaient de mon côté les matchs endiablés du sport de football fantastique le plus célèbre. Une croisade spatiale dans les couloirs d'un vaisseau à la dérive contre des races aliens belliqueuses fût la seule incursion dans un lointain futur hanté par une guerre sans fin (du moins tant que les portefeuilles de ceux qui la rejouent seront sans fond et les joueurs eux-mêmes sans fonds). Un autre jeu publié par Games Workshop avait cependant gagné les faveurs de mes comparses de l'époque : le vénérable Space Hulk, dans sa première incarnation.
"Dans l'espace, personne ne vous entendra crier".


lundi 8 juin 2015

Coloriage : barbes et années 80.

Avec l'allongement des journées, le retour d'un soleil plus présent et la possibilité accrue de profiter de l'extérieur vient le temps des vaches maigres pour les hobbyistes de tout poil. Pas grand chose de montrable n'est passé sous le pinceau ces derniers temps mais, après exhumation de la bête du tréfonds d'une boite antique (c'est du Grenadier de 1986), décision fût prise de peindre cette antiquité. Un peu pénible à tenir en main et à tourner, retourner, contourner ou détourner les nombreux méandres afin d'en atteindre tous les recoins, je suis tout de même parvenu à jeter des couleurs sur la bête.
Vieux de chez vieux. De l'époque où les doubleurs de cinéma étaient bons, où ne sortaient pas que des redites et où pour jouer, il fallait porter 40 kilos de plomb. :)

vendredi 5 juin 2015

A quoi on joue ? Wings of War

"Soirée sans jeu de rôles conduit souvent au jeu de plateau". "S'il y a autre chose que des pions, c'est presque de la figurine". Passé les dictons de la sagesse populaire ludique, c'est donc autour du désert nord-africain que se sont affrontés quelques-uns des coucous disponibles pour le jeu Wings of War. Retour rapide : Wings of War c'est au départ un jeu d'affrontements d'avions représentés par des cartes dont on programme les mouvements en avance, à l'aveugle (sans savoir ce que font les autres joueurs, pas avec un bandeau sur les yeux). Pas de dés à jeter, rien que de l'anticipation et de la programmation donc. Sur la fin de sa vie, Wings of War a connu une édition dite 'deluxe' qui proposait de remplacer les cartes des avions par des figurines posées sur un socle de la même taille que les cartes utilisées jusqu'alors. Devenu Wings of Glory, le jeu continue aujourd'hui sur cette lancée... tout en ayant au passage conçu un enfant illégitime né à l'étranger (le jeu est au départ né chez les Italiens de Nexus Games) : le bien connu X-Wing qui, en intégrant des dés et des options plus poussées (nécessaires pour représenter les capacités des chasseurs d'une galaxie lointaine, très lointaine), invite à un investissement ludique (et économique !) plus grand.
"Trois p'tits minous, p'tits minousqui avaient perdu leurs mitaines..."
ou vol de Stukas au dessus du désert

mardi 2 juin 2015

Shopping : Kromlech & MaxMini

En parcourant le contenu du lot de figurines à ma disposition pour mon projet Gorkamorka, c'est un filon de vieux gretchins monoblocs qui s'est révélé à moi. Sympathique mais question variété, pas forcément le pied. En farfouillant dans les règles (notamment celle de l'extension Digganob), je me suis souvenu qu'il était possible de mettre sur pied une bande entièrement constitué de ces zigotos. Le manque de variété des poses étant peu enthousiasmantes, l'impérieuse nécessité dictait de trouver de quoi enrichir quelque peu la bande. Ayant envie de varier un peu les plaisirs, je me suis tourné vers des fabricants moins connus mais à même de fournir des équivalents de gobelins du futur utilisables. Et ça tombe bien, il en existe quelques uns.